L’identification et la sécurisation du patrimoine foncier de l’Hôtel de ville de Libreville

 

L’identification et la sécurisation du patrimoine foncier de l’Hôtel de ville de Libreville

 

Ce mardi 7 mai 2019, le Ministre d’Etat à l’Habitat s’est entretenu avec une délégation de la Mairie de Libreville, conduite par le premier Maire adjoint. Régis IMMONGAULT et ses collaborateurs d’une part, Serge William OKINDA AKASSAGA  et sa suite d’autre part, ont fait le point des réserves foncières de l’Hôtel de ville dans la capitale gabonaise.

En effet, les autorités municipales de Libreville se sont interrogées sur le fait que certaines de leurs propriétés foncières se retrouvent entre les mains des opérateurs et des particuliers sans qu’elles ne le  sachent. La Mairie de Libreville assurant la présidence de la Commission d’attribution de titre foncier, Serge William AKASSAGA s’est demandé comment certains dossiers ont pu passer sous le nez du Conseil municipal.

Selon la procédure, le Conseil municipal siège et donne quitus au Maire de délivrer un titre foncier. Or à ce qui semble des constats faits, nombre de ces documents ont été attribués sans réunir le l’instance de délibération municipale, a expliqué le premier Maire adjoint de Libreville.

En réponse à cette préoccupation, Régis IMMONGAULT a demandé que la lumière soit faite sur la délivrance de ces titres fonciers. Le Membre du Gouvernement a insisté sur la nécessité d’identifier et de protéger le patrimoine foncier de la Commune de la première ville du pays.

L’occasion était tout indiquée pour le patron de l’Habitat de demander à ses interlocuteurs du jour d’étudier des mécanismes  de régularisation des occupations anarchiques de sol. Une commission bipartite Ministère-Mairie devrait voir jour tout prochainement pour ce travail.

Régis IMMONGAULT a évoqué sa descente de terrain dans la Vallée Sainte Marie, le mois dernier, précisément le 29 avril 2019, où il a constaté certaines irrégularités dans l’occupation du domaine public par des opérateurs. La délégation municipale a promis tout mettre en œuvre pour ramener à l’ordre les indélicats.

Ce qui a conduit les deux parties a abordé la situation d’une parcelle abritant une école primaire publique dans le 5eme arrondissement, au quartier dit Lalala, et qui aurait fait l’objet d’une cession à un opérateur qui en détiendrait le titre foncier. La Mairie de Libreville a dégagé toute responsabilité dans l’attribution de ce document à cet opérateur, expliquant n’avoir jamais donné l’autorisation de délivrance de ce document. L’édile adjoint a catégoriquement refusé  qu’ « une école où apprennent des petits  gabonais soit détruite au profit d’un opérateur.»

Le Ministre IMMONGAULT a demandé là aussi que des éclaircissements lui soient apportés dans de brefs délais afin de s’opposer à la mesure de déguerpissement que tente d’obtenir le prétendu opérateur  auprès du tribunal de Libreville.

 

 

Cet entretien s’est achevé sur la sollicitation de la Mairie de Libreville du soutien du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement  dans la finalisation du projet d’adressage de Libreville, un projet entamé en 2013 et qui aurait dû prendre fin en 2018.